Cancale.
Le petit port breton de Cancale, situé sur les côtes de la Manche, connut très tôt sa réputation pour les gisements naturels d'huitres plates qui tapissaient le fond de sa baie, mais aussi pour ses marins qui partaient à la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve, au large du Canada.
Chaque année, des millions d'huitres étaient extraites d'un gisement que l'on pensa longtemps inépuisable, jusqu'à la publication d'une ordonnance royale au 18ème siècle, limitant le dragage à deux semaines par an. Depuis ce temps, chaque année, une caravane de plus de 200 bateaux, les bisquines, attendait le signal pour se mettre en route, toutes voiles dehors et draguer les huitres sauvages.
Cancale , c'était aussi de célèbres chantiers navals où furent construites les goélettes destinées à la grande pêche, les terre-neuviers. Leurs équipages de 20 à 30 hommes partaient pour six mois d'hiver pêcher la morue sur les grands bancs, une destination terrible dont nombre d'équipages ne sont jamais revenus. Ici sont racontées quelques lignes de l'histoire de Cancale, au début du 20ème siècle, à partir de cartes postales anciennes.
Cancale est formée de deux villes distinctes, reliées par la longue descente de la rue du port. Sur les hauteurs du bourg ou "Ville-Haute" vivaient les armateurs, capitaines de navires et commerçants. En bas, sur l'amas coquiller formant le port d'échouage de la Houle, se trouvait la "Ville-Basse", avec les maisons des pêcheurs dans les rues de derrière. Avant l'endiguement du port, la ville-Basse a connu de nombreuses inondations.
la Ville-Haute - belles maisons autour de la place
la rue du port
la grève de la Houle
terre-neuviers à l'échouage dans le port de la Houle
causerie sur la Houle
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